Votre prochain fournisseur internet et TV s’appelle Google

C’était imminent, je le sentais venir depuis 2 ans et ça y est, Google offre depuis peu le service internet avec Google Fiber. Avec un puissant réseau mondial de serveurs reliés par la fibre optique, il était inévitable et prévisible qu’ils allaient jouer sur ce terrain comme l’annonce cet article de Pieuvre.ca

Pour l’instant, le service n’est disponible qu’à Kansas City mais je met ma main au feu qu’à la fin de l’année 2013, ils sont partout au USA et le reste du monde ne sera qu’une question de temps.

Et le service ne sera pas qu’un de fournisseur internet:

Selon les dispositions des forfaits offerts pour l’instant par Google, les habitants de Kansas City disposent, pour un montant de 120 $ par mois, d’une connexion web ultrarapide, de services de télédiffusion, d’un espace de stockage en ligne d’un téraoctet, ainsi que d’une bande passante illimitée. En plus d’une tablette numérique Nexus 7 (un autre produit Google) qui servira entre autres de télécommande.

Tremblez Videotron et Rogers de ce monde, l’arnaque complète de vos tarifs et une bande passante a faire débander n’importe quel Geek, un coup de fouet vous fera pas de mal. Au moins, vous payez des impôts sur vos profits (du moins je l’espère…)

Financement de projets, à quand un Ulule québécois ?

J’arrive de Paris où j’ai eu le plaisir d’assister à une rencontre professionnelle de nouveau cirque, Fresh Circus organisé par Circostrada. Beaucoup de belles rencontres, je n’ai eu le temps que de voir 1 spectacle, la cie Ivan Mosjoukine, déjanté, décallé et passionnant.

J’ai pu assister à deux conférences, une sur les liens possibles entre le monde des affaires et la culture. J’ai retenu notamment une idée géniale d’une compagnie suédoise, TILLT qui amène les arts de la scène dans des usines. J’aime beaucoup cette idée. Ce sont des projets assez long terme et ils travaillent avec les secteurs des ressources humaines et la recherche et le développement. On oublie souvent que le cirque et les banques viennent du même endroit, saltimbanques et banquiers sur les planches des marchés médiévaux. En cirque, un des gros numéro d’acrobatie de groupe s’appelle d’ailleurs la « banquine ».

L’autre idée géniale que j’y ai vu est un site web français, www.ulule.com, d’appel au  financement de projets de toutes sortes. Les montants cherchés ne sont pas énormes, de 200 euros à 15 000 euros, mais on peut, par exemple, faire financer la musique d’un spectacle, ou des décors. C’est tout simplement génial. Il y a des pré-requis à y placer un projet mais je les trouve tout à fait raisonnables. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une aussi bonne web-idée ! Même Wired a parlé d’eux.

Arts de la scène et écologie et une nouvelle manière de trouver du financement pour la réalisation d’un disque

En tant que citoyen concerné par son environnement, j’ai toujours appuyé et admiré les initiatives, plutôt rares disons-le, dans les actions les moins dommageables dans la pratique de notre métier. J’ai d’ailleurs mis à disposition mes lecteurs de cette excellente étude sur l’empreinte carbone qu’a commandé le groupe Radiohead il y a quelques années.

Je soutien la cause d’Elodie Carré de Paris, qui ‘a demandé d’inclure son lien dans mon blog. Je vous encourage donc de planter un, deux et même plus, arbres. La planète s’en portera mieux et si vous plantez un arbre fruitier, ben dans quelques années, vous aurez des beaux fruits. Tout le monde est gagnant.

Un petit article sur Marie-Paule Belle, chanteuse française un peu sortie du radar, à trouvé une excellente manière de financer son prochain album sans passer par un label avec le site de Akamusic. Cela me rappelle l’histoire du premier album de Richard Desjardins. Après avoir présenté son matériel à des compagnies de disques québécoises sans succès, Il a décidé de demander à ses spectateurs de devenir coproducteurs en pré-achetant le disque moyennant 20$. Il a ainsi amassé les 10,000$ dont il avait besoin. Son 1ier album c’est vendu à plus de 100 000 exemplaires et la chanson « Quand j’aime une fois, c’est pour toujours » a été reprise avec grand succès par le barde national français, Francis Cabrel !

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Le marketing du théâtre, une rare thèse de maîtrise

Les études approfondies en français sur le marketing des arts de la scène sont très rares. Myriam Jakir, une ex-étudiante de l’Université de Genève en Suisse, a rédigé sa thèse de maîtrise sur le sujet et je salue son travail et d’avoir si bien saisi le milieu dans lequel nous évoluons. Sa recherche met aussi le doigt sur un point qui m’étonne toujours dans mes discussions avec des collègues européens et des programmateurs, la perception erronée du marketing de la culture. La majorité du milieu de la diffusion culturelle francophone européen n’a malheureusement pas encore saisi l’utilisation de stratégies marketing pour l’augmentation de leurs ventes de billets et d’abonnements.

« Les organismes culturels produisent des biens culturels (…). Tous ces organismes commencent à s’apercevoir qu’ils sont concurrencés par une foule d’autres institutions luttant pour accaparer l’attention des consommateurs et une part des ressources nationales, et qu’ils se heurtent donc à un problème de marketing »

Je partage son point que le marketing est au service d’une offre culturelle et non le contraire comme c’est le cas dans les biens de consommations.

Vous pouvez télécharger Maitrise M. Jakir.

La recherche de Madame Jakir est bien documentée, notamment le directeur de la Chaire de gestion des arts, le montréalais François Colbert dont vous pourrez lire un résumé de son travail ici.

Donc, bravo à Madame Jakir et j’espère que ce document sera lu et échangé par vous.

Bientôt la fin des courriels ?

Depuis 1 an j’entends fréquemment revenir cette phrase que le courriel est sur sa fin. Mon ami chez IBM me dit la même chose et reçoit de moins en moins de courriels et de plus en plus de messages directs. La jeune génération semble plus intéressée à l’échange direct, le chat Facebook, Skype etc…

Difficile à imaginer quand, professionnellement, j’ai besoin de classer les conversation pour y revenir régulièrement, je me questionne sur la question.

La lecture de cet article dans Le Devoir de ce matin vous en diras plus long. En voici un extrait:

La mort va être lente, mais elle semble programmée. Le courriel, cet outil de communication qui a vu le jour avant l’Internet, en 1965, dans un laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT), serait de plus en plus menacé d’extinction par la modernité.

C’est en tout cas ce que laisse croire la plus récente lecture du présent numérique faite par la compagnie ComScore aux États-Unis. Une lecture qui expose sans ambages une désaffection profonde du courriel par la plus jeune génération — tout comme par quelques anciens — au profit des échanges plus instantanés que permettent les réseaux sociaux. Entre autres. Et du coup, un incontournable de la communication numérique, utilisé par 66 % des Québécois, se prépare à ne plus l’être.

Bob-Booking à la Bourse RIDEAU

Grosse semaine à l’horizon, une formation en vente de spectacle pour les membres d’En Piste, une association de gens de cirque québécois. J’adore faire ces formations. Ça doit me venir de ma mère qui a enseigné pendant 30 ans. Je considère que transmettre la connaissance une fois que l’on a acquis un très bon bagage est très important.

Et la semaine du 13 au 16 février prochain, c’est à la Bourse RIDEAU à Québec que je me rends, LE rendez-vous du spectacle et de la tournée au Québec. Cela fait juste 24 ans que j’y vais et la Bourse fête cette année son 25e anniversaire !  J’y aurais un kiosque pour y présenter les trois compagnies que je représente actuellement, Cirque Alfonse, Cirkus Cirkör et Omnibus.

Les 15 et 16 février en matinée, Jean-Luc Mirebeau, président et fondateur de Bob-Booking, et moi-même ferons des présentations du logiciel qui s’adresse aussi maintenant à la gestion de la programmation des salles de spectacles et de festivals.

Pour les agents québécois, l’adaptation québécoise est enfin prête et nous avons eu notre premier client cette semaine !

Tout cela est bien excitant !

Publicité Sauvage à 25 ans !

Oui, on peut parler tant qu’on veut de marketing web 2.0, de Facebook, de blogs, d’interactions et de dialogue grâce au web mais bien bien avant tout cela, il existait une excellente manière très économique d’être partout, c’était grâce à l’affichage. Et surtout, grâce à Publicité Sauvage que le pote de ma sœur, Beaudoin Wart, a eu la brillante idée de lancer il y a 25 ans. Et depuis ce temps-là, c’est pas moins de 40 000 campagnes que cette sympathique boite à tapissé le murs de Montréal, souvent en cachette jusqu’à il y a quelques années après avoir gagné le droit de faire se type de pub. En Amérique du Nord, Montréal était le seul endroit ou l’affichage sauvage était permis. J’ai contracté à maintes reprise leurs services pour la pub de mes productions. Ça coutait 800$ pour 1000 affiches couleur en imprimerie et 5 cents pour l’affichage par affiche (me semble) à l’époque. Bref, pour moins de 1200$, on étais sur tous les murs de Montréal. Et quand on avait une très belle affiche en papier glacé, il y avait le service d’affichage dans les resto branchés de Montréal.

Grâce à PS, toutes une génération d’affichiste est née et Beaudoin a eu la brillante idée de garder une copie de chaque affiche. Ils ont choisis les plus belles et 15 expo (oui oui 15 expos) seront organisée dans les mois à venir. À suivre sur le site de  Publicité Sauvage.

Pour terminer, voici un extrait de l’article du journal Le Devoir de se matin:

Une ville sans affiches? Marc Choko préfère ne pas y penser. «Une ville sans affiches est tout simplement impensable. Ce serait une ville grise et froide. L’affiche est un art démocratique par nature, à préserver pour le bien d’une vie urbaine animée, vivante.»

Un logiciel de vente de spectacle pour les agents

Le logiciel base de donnée et processus de vente de spectacle Bob-Booking Amérique du Nord est enfin disponible pour une version d’essai gratuite d’un mois et abonnement.

Cette version québécoise tiens compte des no de TPS/TVQ, des ententes à cachet de base + pourcentage après dépenses et partage des recettes et une multitude d’autres fonctionnalités typiquement québécoises.

Évidemment, il est perfectible mais vous pouvez prendre le démo et le tester pendant vos vacances de Noël. Il comprends déjà des contacts de base qui sont en fait la liste des participants diffuseurs présents à la rencontre d’automne du Roseq de cet année.

Vendre des spectacles est un cycle long. Les recherches des clients types pour un spectacle donné sont souvent fastidieuses. Avec Bob Booking vous arrêterez de crier à tout le monde et pourrez chuchoter dans les bonnes oreilles !

Enfin, un atelier de vente de spectacles à Montréal

Les 7 et 8 février 2012, avec En Piste, je donnerais, avec ma bonne amie Marisol de Santis, un atelier de vente de spectacle et mise en marché. Cet atelier est destiné aux artistes en développement souhaitant vendre leur spectacle. Voici les grandes lignes:

  • Comprendre l’art du Showcase (qu’est-ce qu’un bon extrait de spectacle);
  • Acquérir des outils utiles dans la rédaction de contrats de vente, les lettres d’ententes et les fiches techniques;
  • Identifier les critères d’un outil de promotion efficace;
  • Se familiariser à l’organisation et à la logistique d’une tournée

C’est pas cher (65$) mais ce que je vais vous enseigner vaut de l’or !