2000 visites !

Je constate avec fierté la 2 millième visite sur ce blog lancé il y a trois mois. Cela prouve qu’il y a un besoin et cela me motive a continuer.

De mon côté, je  m’amuse et en apprends tout les jours, c’était le but.

Merci !

Je sais aussi que beaucoup cherchent en savoir plus sur l’utilité des médias sociaux et je tenterais de revenir avec une analyse plus poussée.

Les livres s’accumulent sur ma table de chevet et je n’ai pas encore eu le temps de passer à travers « Arts Marketing Insight » de Joan Scherff Bernstein ainsi que « Standing Room Only » de Philip Kotler, mais j’ai promis à ma femme que j’arrêterais de fumer très bientôt et je dois me remettre à lire « La méthode simple pour arrêter de fumer » qui a été presque efficace en septembre dernier.

Je tiens aussi à dire merci à ceux qui m’ont laissé des commentaires.

 

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Que faites-vous pour garder votre public ?

Thierry Spencer, marketeur-bloggeur français, a redigé un billet fort intéressant sur la qualité de l’accueil vs le prix des places. Il met en avant que les sièges sont souvent d’une autre époque (fatigués) et les rangées sont tellement serrées que l’on dispose  d’à peine la place pour se déplier les jambes dès qu’on mesure plus de 1.70 m. Il considère inacceptable qu’au prix des billets de ces spectacles, on soit aussi mal assis (et je rajoute accueillis)

Il pose la pertinente question:

Doit-on endurer une salle sans confort pour assister à un spectacle culturel ?
Quand je vois l’âge moyen du public de théâtre (et vous savez qu’il est élevé), je pense aux nouvelles générations qui ne supporteront pas le quart de la moitié de ce que j’ai enduré au théâtre.

Et il a raison. Les cinémas changent leurs vieux sièges pour des sièges très confortables. Le marketing est l’art de dépasser les attentes des clients. Le milieu culturel considère encore trop que le marketing est un bon placement média, un visuel fort, des têtes d’affiches mais le milieu oublie encore que c’est un tout qui doit être examiné et amélioré constamment pour que l’acheteur ai envie de répéter l’expérience. Le public a un choix important de spectacle est d’activités diverses. Si pour moins cher, il peu passer une excellente soirée au cinéma (et se paiera une bonne pizza après avec la différence !), le choix de sortie ne sera pas longue à faire. Si en plus le spectacle est mauvais ou trop hermétique, alors là…

Trouver un nouveau public est du travail mais pas très difficile mais le garder est nettement plus ardu.

Too little time.

Too many choices.

Seth Godin

Que faites-vous pour garder votre public ?

Un bon vendeur

Je constate que beaucoup me trouvent en tapant le mot « vendeur » ou « bon vendeur ». Je recommande fortement la lecture (en anglais malheureusement) du site web de Miller Heiman, deux specialistes de la vente. Sur leur site, on peut s’abonner et tous les mois, on reçoit par courriel des ‘trucs’ de vendeurs.

http://www.millerheiman.com/knowledge_center/sales_performance_tips/index.html

Je partage largement leur philosophie de la vente et leurs livres m’ont beaucoup aidé (traduits mais presque pas trouvables en français) . Même si je fait de la vente depuis 20 ans, je considère avoir encore beaucoup à apprendre.

Pourquoi un marketing du spectacle – 2

J’ai eu le plaisir de voir le spectacle « Secret » du Cirque Ici et j’ai franchement adoré. Adoré ce côté bête de cirque de Le Guillerm, ces installations de patenteux. Il transcende le cirque et devient plasticien.

Après le spectacle, je me suis entretenu avec la troupe et Zaza tiquait beaucoup sur le mot « marketing ». Sur le chemin du retour vers Montréal, je me redemandais pourquoi un marketing du spectacle vivant ?

Tout simplement pour une très bonne raison: trop de magnifiques spectacles ne trouveront jamais leur public parce que cet aspect a été négligé ou on a fait le choix que le marketing n’avait pas sa place. Et pourtant, si on y avait mis un peu de reflexion et d’énergie, le spectacle aurait une vie plus longue et un public.

Voila !

Besoin d’argent ?

Trouver un commanditaire (« sponsors » pour les français…) est un long et difficile chemin. On y comprend complètement le sens du mot « persistance ».

Pourquoi est-ce si difficile ? Parce que la plupart des organisations cherchent un chèque plutôt qu’une relation et c’est leur plus grande erreur. La plupart s’y prennent très mal dans leur approche. Le site web http://www.fundraising123.org/article/10-ways-win-corporate-partner propose 10 étapes:

1) Faites la liste des partenaires potentiels.  Qu’attendez-vous d’un partenaire ? Quel type de compatibilité cherchez-vous ? Que serait une relation gagnant-gagnant avec eux ? Quelles compagnies ou sociétés serait un mariage naturel entre votre public et leur mission ?

2) Faites des recherches sur les agendas philantropiques des sociétés. Avant de se lancer à l’attaque, il faut faire des recherches pour savoir si les sociétés ont un agenda philantropique car elles en ont souvent un. Quelles sont leurs priorités d’affaires. Comment aligner les leurs avec les votres.

3) Trouver une porte d’entrée. L’idée est d’éviter de faire un appel à froid (cold call) et vaut mieux être introduit par une connaissance. Utiliser un membre du conseil d’administration. Les réseaux sociaux de type Viadeo (France) , LinkedIn (Amérique du Nord), Facebook , qui pourraient vous ouvrir des portes.

4) Aller directement vers la communauté d’affaire plutôt que les services publics

5) Commencez vos phrase de la bonne manière. Au lieu de dire « voici ce que nous pouvons faire » dites plutôt « voici ce que nous pouvons faire pour vous ».

6) Vendez les bénéfices. Au lieu de dire  » nous avons besoin de ceci » dites plutôt  » nous comprenons que vous avez besoin de cela et nous pouvons vous aider à y arriver ».

 7) Créer un partenariat. Aucun partenariat n’est parfait. Cherchez le positif plutôt que le négatif en regard des bénéfices amenés. Mettez au point un plan pour compenser les points faibles de l’alliance.

8) Mettez-y du travail. Inévitablement, les bénéfices changerons en cours de route et le partenaire peut le percevoir comme une diminution de la valeur de l’échange. Créez de nouveaux bénéfices si l’engagement faibli d’un côté.

9) Communiquez constamment. Gardez vos partenaires toujours informés, dynamisez-les. Envoyez des mises à jour, comment la couverture médiatique est positive, les réactions du public, des histoires sur l’impact etc.. N’oubliez jamais que votre partenaire a des comptes à rendre.

10) Savoir quand arrêter. Savoir quand arrêtez est aussi important que savoir quand commencer. Déclarez que l’alliance fut un succès et définissez de nouveaux objectifs ensembles. Mieux vaut une relation qui se termine positivement qu’une désintégration de la relation. 

Cet article est une traduction du « Network for Good Learning Center »  – un site web consacré à la levée de fonds & et un guide marketing pour les organismes à buts non-lucratifs . Visitez le site ‘Network for Good » pour apprendre des manières originales et faciles pour trouver du financement. 

Une idée intéressante

Dancap Productions, un producteur torontois de spectacles de type « Broadway » propose sur sur son site une idée intéressante applicable surtout dans les grandes villes et les séries longues. L’implication des concierges d’hôtels pour augmenter la vente de billets.

Les concierges sont invités la première semaine de représentation

Ils gagnent des points pour chaque billet vendu

Les points peuvent être échangés dans certains restaurants

Ils sont invités lors des soirées plus selects

Une ligne téléphonique est installée juste pour eux ainsi qu’une adresse courriel. Des sièges très bien placés sont gardés pour ce programme jusqu’à deux heures avant la représentation.

J’ai toujours pensé que les concièrges de grands hôtels sont des alliés de choix et voici un bel exemple de fidelisation. La question est: comment peut-on appliquer cette méthode dans d’autres types de spectacle que du Broadway (je parlais d’international vs universel plus bas…). Est-ce qu’on pourrait, par exemple, l’utiliser dans les resto de quartier, d’autres types de commerce ? A essayer.   

Venez savourer la culture

Ce matin une analogie m’est apparue, la culture est une immense cuisine. Il y en a pour tout les goûts même ceux qui n’ont pas de goût ! Quand je dis culture, je fais référence au spectacle vivant en particulier.

Il y a des petits restaurants de quartier sympathiques pas chers comme il y a des petits théâtres de poche, des petits bars qui font dans lerock, le blues et la chanson. On connait le patron, on se sent à l’aise.

Il y a les resto plus grands, la cuisine est y toujours de qualité, français, japonais, thai etc…comme il y a des spectacles plus grands sans être démesurés, ils sont toujours à l’échelle humaine. On les fréquentes moins mais on est toujours content d’y aller de temps en temps.

Il y a les grands spectacles, les grandes compagnies, la Place des Arts, l’OSM, les Grand Ballets Canadiens, le Cirque du Soleil comme il y a des grandes tables. On se fait plaisir une fois de temps en temps, on se fait beau pour une sortie chic en bonne compagnie.

Il y a autant de cuisines et de restos que de types de spectacles, et étonnamment, les prix sont assez similaires. Un bon petit show dans un bar va vous coûter dans les 20-25$ la soirée et une grande sortie chic va dans les 70-100$ la soirée comme dans un grand restaurant.

Et évidemment, il y a le « junk food », mais là c’est la différence entre l’international et l’universel. Ça goûte rien mais tout le monde en mange. No names, sorry (mais j’en pense pas moins !).

Le spectacle vivant, plus on le fréquente, plus on développe son goût. 

Vous avez 5 minutes ?

Si oui, et que vous ne connaissez pas la troupe Villa Villa et leur show De La Guarda d’Argentine, il me fait grand plaisir de vous les présenter. Le spectacle n’existe plus mais j’ai rarement vu un show d’une telle intensité. C’est pour moi le show ultime, crû, envoutant et délirant. Bref, ce 5 minutes d’écoute ne sera pas du temps perdu.

Et si voulez voir un des plus beau site web, le leur est très créatif.

http://www.delaguarda.com

 

 

Une promotion intelligente

Un article dans Le Devoir cette fin de semaine a attiré mon attention. Il s’agit de l’article qui parle du spectacle de Johann le Guillerm, du Cirque Ici, qui est (enfin) présenté à Québec en mai. J’ai trouvé M. Le Guillerm d’une intégrité rare. Il refuse de faire des entrevues si les journalistes n’ont pas vu son spectacle. Il est vrai que son travail artistique est très particulier et aussi dur a expliquer tant qu’on ne l’a pas vu. Pour remédier à cela, la directrice artistique, Marie Gignac, fournit aux journalistes une vidéo du spectacle.

De la part de l’artiste, je suis complètement d’accord avec lui. Pourquoi parler à quelqu’un qui ne sait pas vraiment ce que l’on fait et traduire en mots des émotions. Surtout quand on a passé des mois et pour certains, des années a créer le dit spectacle, il doit parler de lui-même. Le travail de scène est la parole de l’artiste, tout ce qu’il a dire est sur la scène. Doit-il le justifier encore plus ? Non, regarder et vous comprendrez.

Bravo à Johann et merci pour cette leçon de promotion. 

Faut faire du bouche à oreille !

Voila une phrase que j’ai très souvent entendu dans notre domaine. Il y a aussi, cela a marché grâce au bouche à oreille. Ce qui est intéressant dans cette prémisse est le fait que de nombreux chargés de communications semblent voir cela comme étant aussi simple que de passer un coup de téléphone ou envoyer un courriel. Est-ce qu’ils en connaissent réellement le mécanisme, j’en doute. Est-ce que le remplissage d’une salle de gratuités fonctionne ? Quel est le réseau de contact de ces gens à qui on offre les billets ? Sont-Ils des porteurs, des découvreurs de nouveauté, vont’ils influencer un certains nombre de personnes qui eux-même vont déclencher le processus ?

Je lis actuellement le livre « Le point de bascule » de Malcolm Gladwell (« The tipping point » pour ceux qui lisent l’anglais, moins cher…). Pour la première fois, un chercheur s’attarde sur le phénomène. A quel moment, quelque chose, un événement, un artiste passe d’une période d’inconnu à un phénomène de masse. Au cour de sa recherche, il a détecté 3 types de personnes qui influencent la masse

1) Le Découvreur: il lit nettement plus que les autres, tout ce qui lui tombe sous la main, journaux, magazines, livres. Il sait beaucoup plus de choses que les gens sans être un « je-sais-tout » mais il aime aider les gens. il connais les bons deals.

2) Le Connecteur: Le connecteur s’intéresse au gens et a un instinct infaillible pour détecter des qualité que la personne elle-même ne connait pas. Il a un don pour mettre en relation les bonnes personnes ensembles.

3) Le « vendeur »:  il a un énorme réseau de contact qu’il entretient (il pense à votre anniversaire lui !), il aime aider les gens et est influent.

Il identifie 3 lois

1) La loi du petit nombre, amalgame des 3 types de personnes cités plus haut

2) Le facteur « gluant » (stickiness)

3) Le pouvoir du contexte

La stratégie du bouche-à-oreille est, on le sait, probablement le marketing le plus puissant. Si on vend un spectacle dans un territoire donné, trouver ce type d’allié parmi les programmateur va faire toute la différence. Qui sont les « vendeurs » et qui sont les suiveurs ?