Publicité Sauvage à 25 ans !

Oui, on peut parler tant qu’on veut de marketing web 2.0, de Facebook, de blogs, d’interactions et de dialogue grâce au web mais bien bien avant tout cela, il existait une excellente manière très économique d’être partout, c’était grâce à l’affichage. Et surtout, grâce à Publicité Sauvage que le pote de ma sœur, Beaudoin Wart, a eu la brillante idée de lancer il y a 25 ans. Et depuis ce temps-là, c’est pas moins de 40 000 campagnes que cette sympathique boite à tapissé le murs de Montréal, souvent en cachette jusqu’à il y a quelques années après avoir gagné le droit de faire se type de pub. En Amérique du Nord, Montréal était le seul endroit ou l’affichage sauvage était permis. J’ai contracté à maintes reprise leurs services pour la pub de mes productions. Ça coutait 800$ pour 1000 affiches couleur en imprimerie et 5 cents pour l’affichage par affiche (me semble) à l’époque. Bref, pour moins de 1200$, on étais sur tous les murs de Montréal. Et quand on avait une très belle affiche en papier glacé, il y avait le service d’affichage dans les resto branchés de Montréal.

Grâce à PS, toutes une génération d’affichiste est née et Beaudoin a eu la brillante idée de garder une copie de chaque affiche. Ils ont choisis les plus belles et 15 expo (oui oui 15 expos) seront organisée dans les mois à venir. À suivre sur le site de  Publicité Sauvage.

Pour terminer, voici un extrait de l’article du journal Le Devoir de se matin:

Une ville sans affiches? Marc Choko préfère ne pas y penser. «Une ville sans affiches est tout simplement impensable. Ce serait une ville grise et froide. L’affiche est un art démocratique par nature, à préserver pour le bien d’une vie urbaine animée, vivante.»

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Le développement international, ça n’arrête jamais

Grosse semaine qui fini et une autre à l’horizon qui s’annonce pas morne non plus. Je quitte dans 1h pour Genève pour assister à la dernière représentation de ID du Cirque Éloize de la série qu’ils font à Genève. Éloize a encore mis le feu au Lac pour son 4e passage en Suisse en 7 ans. La tournée (que j’ai montée) se poursuit ensuite pendant 3 mois dont un passage de 1 mois au Théâtre National de Chaillot.

J’enchaine ensuite en Alsace, plus précisément à Mulhouse ,retrouver mes nouveaux poulains, Wear It Like  A Crown de la compagnie suédoise Cirkus Cirkör. Wear sera à la Filature de Mulhouse du 6 au 10 décembre et c’est l’occasion pour moi d’inviter de nombreux programmateurs à venir voir et, si tout va bien, cela débouchera sur une tournée française au cours de la saison 2012-13.

Une semaine de prospection = 3 semaines de préparations et 2 semaines de suivi au retour. Tout d’abord ça commence par une sélection importante des programmateurs à qui j’envoie ensuite une invitation. Cette étape est cruciale car cela ne sert à rien d’inviter tout les programmateurs. On choisi la jauge moyenne, le type de budget, les périodes de festival etc. Une fois l’invitation envoyée, une semaine plus tard, suivi téléphonique intense et par courriel. Le défi est grand car il s’agit d’une compagnie relativement peu connue en France et le spectacle est présenté dans une ville située dans une région assez périphérique et peu centrée. Prise de rendez-vous, traçage d’un itinéraire optimal entre Genève et Mulhouse pour faire d,autres rencontres. Idées qui surgissent en cours de route. Décalage horaire avec l’Europe qui a ses avantages, je peux me concentrer à envoyer beaucoup de courriels l’après-midi, et désavantages, à partir de 13h, plus moyen de rejoindre les gens.

À quelques jours du départ, préparation des pochettes de présentation, photocopies, duplication de DVD, assemblage du tout. On en profite aussi pour préparer un envoi postal à aux clients potentiels qui ne peuvent venir ou que ça peux quand même intéresser, pour profiter d’un tarif postal plus avantageux (une enveloppe avec plaquette + DVD pour l’Europe de Montréal = approx 8$. De France et pour la France, env. 2.50$. On fait des étiquettes (le gabarit d’étiquette n’est jamais pareil une fois imprimé), les lettres de présentation (vive la fusion sur Word). On se trompe, on recommence et on se couche tard. Un coup parti, pourquoi pas aussi faire un envoi postal au Qc, car au retour , on pourra faire un suivi… C’est en ce moment que les saisons ce montent et il faut se positionner vite. Pas attendre le printemps, c’est trop tard.

Bref, ça n’arrête jamais mais c’est passionnant.

La recherche de sponsors

Je remarque des baisses importantes de financement public auprès de  mes clients français ces dernières années, pourtant bien subventionnés. Clairement, le financement public est baisse et le désespoir commence à ce faire sentir. De ce côté de l’Atlantique, nous avons l’habitude de faire tourner nos projets avec nettement moins.  Je comprends très bien aussi la difficulté de trouver des sponsors (commanditaires en québécois) car cette culture de partenariat « art-affaires » existe ici depuis plusieurs décennies même si nous n’avons pas atteint le niveau des Américains. Heureusement, les chanceux que nous sommes (pour des nord-américains) avons un gouvernement très sensible sur le sujet et offre un apport important.

Je ne sais pas sur quoi jouent  les structures françaises pour intéresser les sponsors potentiels mais, à ma connaissance, leur corde sensible se résume en un mot: « visibilité ». Et on peut y rajouter: « retour sur l’investissement », si on est capable de le quantifier

Si cela peux aider les structures françaises à monter des propositions de sponsoring, voici ce que j’ai trouvé sur internet pour vous:

La chaire de Gestion des arts des HEC de Montréal  donne ici d’excellents conseils sur comment monter sa proposition. Ici, vous trouverez des types de partenariats possibles.

Le Regroupement du cinéma québécois donne un exemple de proposition de sponsoring.

Un ensemble de musique classique a tout simplement mis son offre sur leur site web.

le Nouvel Ensemble de Musique (contemporain) a une proposition très complète avec des bons arguments.

Je vais vous faire une confidence, notre secret au Québec et en Amérique du Nord est d’avoir des gens d’affaires sur le conseil d’administration, notamment du monde de la publicité et des médias. S’impliquer dans le développement d’un organisme culturel ou d’une compagnie est très bien vu ici. C’est peut-être la pièce manquante à nos amis du culturel en France, on ne se mélange pas trop en France. Pourtant, les deux y gagneraient. Je sens qu’un changement de la perception mutuelle doit se faire et ce serait surement un excellent moyen d’y arriver.

Un spectacle « à ne pas manquer »

Chaque fois que je vois cette phrase dans Facebook, une pub, un communiqué, une partie de moi (la plus grande) s’horripile devant tant de vide.

Comment peut-on décider d’aller voir un spectacle  « à ne pas manquer » alors que la plupart du temps, on ne sait rien dudit spectacle et que rien ne m’encourage de manière intelligente (du moins alléchante) à en savoir plus.

La plus grosse erreur des gens qui publicisent leur spectacle est de s’adresser à ceux qui les connaissent déjà plutôt que s’adresser à ceux qu’ils pourraient intéresser. N’oubliez pas: vos clients ne vous connaissent pas et ne s »intéressent pas à vous – Seth Godin.

La deuxième plus grosse erreur que font ces communications est de penser que le spectacle va plaire à tout le monde. Chose littéralement impossible (et heureusement d’ailleurs).

Et pourquoi ne devrais-je pas manquer ce spectacle – alors que je suis crevé de ma journée, que je dois trouver une babysitter à 25$ la soirée, qu’il y a ce DVD qui traine sur ma télé et que je veux le voir … – oui pourquoi ?

S’il vous plait, donnez-nous un slogan qui frappe l’imagination. Qui fasse en sorte que c’est une expérience extraordinaire et mémorable. Bref, que JE décide que c’est un spectacle à ne pas manquer !

De mainstream à la propagande

J’ai enfin fini Mainstream, dans l’ensemble, c’est intéressant mais il n’aborde absolument pas le spectacle vivant. Le chapitre sur l’industrie du disque US vaut la peine et la conclusion a elle seule mérite le détour. On peut la lire ici sans avoir à acheter le livre.

J’ai trouvé un petit livre édifiant sur le créateur des relation publiques, Edward Bernays (1891-1995) qui s’intitule Propaganda. Je n’ai lu qu’une vingtaine de pages et déjà ne n’en reviens pas. Bernays a littéralement posé les bases de la communications, du marketing et de la manipulation de la pensée des masses. Bernays est, entre autres, l’artisan de l’expulsion des tramways dans les villes nord-américaines afin d’y laisser entrer les automobiles (une stratégie conjointe de GM – Firestone et Standard Oil) et père de la campagne pour convaincre les américains d’aller en guerre en 1915 .

Comme les vacances commencent enfin samedi, je vous souhaite beaucoup de soleil, de baignades et d’apéros rafraichissants !

Facebook, encore des conseils

Et ça ne fait que commencer. XIHIT, une entreprise de Berlin spécialisée dans le média social et notamment Facebook, nous offre gratuitement un guide pour la page « fans » à télécharger gratuitement.

C’est là, c’est gratuit, pourquoi bouder son plaisir ! Merci à eux, danke schön !

Optimiser sa présence sur Facebook

Je vous avais déjà parlé de ce blog sur Facebook que je trouvais assez intéressant. Je n’y étais pas retourné depuis un certain temps et, en octobre dernier, ils ont mis en ligne un aperçu des changements de Facebook et en plus, ils offrent de nous envoyer en un guide pratique en e-livre par internet que l’on peux commander ici. Je n’ai pas encore reçu le mien mais j’ai très hâte de le lire. Facebook est en train de déclasser tout les autres réseau sociaux partout dans le monde. Tout ce que l’on  peut apprendre sur son utilisation est des plus utile.

Bonne lecture !

Sherpa Marketing wisdom 2010

Tout les ans, Marketing Sherpa, un centre de recherche en marketing édite et met en ligne une très intéressante compilation des meilleures idées d’agence de marketing américaines. Elle traite des médias sociaux, du e-mailing, de PR etc. J’y apprend une quantité d’information réellement utile. C’est en anglais mais ça vaut le coup.