Financement de projets, à quand un Ulule québécois ?

J’arrive de Paris où j’ai eu le plaisir d’assister à une rencontre professionnelle de nouveau cirque, Fresh Circus organisé par Circostrada. Beaucoup de belles rencontres, je n’ai eu le temps que de voir 1 spectacle, la cie Ivan Mosjoukine, déjanté, décallé et passionnant.

J’ai pu assister à deux conférences, une sur les liens possibles entre le monde des affaires et la culture. J’ai retenu notamment une idée géniale d’une compagnie suédoise, TILLT qui amène les arts de la scène dans des usines. J’aime beaucoup cette idée. Ce sont des projets assez long terme et ils travaillent avec les secteurs des ressources humaines et la recherche et le développement. On oublie souvent que le cirque et les banques viennent du même endroit, saltimbanques et banquiers sur les planches des marchés médiévaux. En cirque, un des gros numéro d’acrobatie de groupe s’appelle d’ailleurs la « banquine ».

L’autre idée géniale que j’y ai vu est un site web français, www.ulule.com, d’appel au  financement de projets de toutes sortes. Les montants cherchés ne sont pas énormes, de 200 euros à 15 000 euros, mais on peut, par exemple, faire financer la musique d’un spectacle, ou des décors. C’est tout simplement génial. Il y a des pré-requis à y placer un projet mais je les trouve tout à fait raisonnables. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une aussi bonne web-idée ! Même Wired a parlé d’eux.

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