Bientôt la fin des courriels ?

Depuis 1 an j’entends fréquemment revenir cette phrase que le courriel est sur sa fin. Mon ami chez IBM me dit la même chose et reçoit de moins en moins de courriels et de plus en plus de messages directs. La jeune génération semble plus intéressée à l’échange direct, le chat Facebook, Skype etc…

Difficile à imaginer quand, professionnellement, j’ai besoin de classer les conversation pour y revenir régulièrement, je me questionne sur la question.

La lecture de cet article dans Le Devoir de ce matin vous en diras plus long. En voici un extrait:

La mort va être lente, mais elle semble programmée. Le courriel, cet outil de communication qui a vu le jour avant l’Internet, en 1965, dans un laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT), serait de plus en plus menacé d’extinction par la modernité.

C’est en tout cas ce que laisse croire la plus récente lecture du présent numérique faite par la compagnie ComScore aux États-Unis. Une lecture qui expose sans ambages une désaffection profonde du courriel par la plus jeune génération — tout comme par quelques anciens — au profit des échanges plus instantanés que permettent les réseaux sociaux. Entre autres. Et du coup, un incontournable de la communication numérique, utilisé par 66 % des Québécois, se prépare à ne plus l’être.

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Un atelier sur le developement international dans une ville magnifique !

Quelle bonne idée à eu Veronika Gallyas de Circonnection en m’invitant à donner 2 jours d’ateliers à Budapest (Hongrie). Bonne idée car j’y ai rencontré des gens adorables et passionnés et parce que j’ai donné l’atelier en anglais pour la première fois et je suis plutôt fier de moi. Les participants venaient d’horizons très différents (Espagne, Italie, France, Suède, Écosse,  Belgique, Hongrie, Australie) Et le spectre de compagnie plutôt large, d’amuseur de rue (mais des pros !) à  l’excellente compagnie suédoise  Cirkus Cirkör .

Budapest est vraiment une ville qui mérite d’être connue. Somptueuse et très abordable, des piscines-spas dignes de Versailles, une jeunesse heureuse (et il parait que les dentistes y sont vraiment pas chers et très compétents). Bref,  j’y reviendrais c’est sûr et merci encore à  l’inlassable Veronika (Miss 2000 projets !)

Mon super groupe !

Tendances web 2010

En 8 minutes 48, Loïc Lemeur nous explique quelles sont les grandes tendances actuelles du web à partir du cœur de la Mecque des webeux, Silicon Valley.

Toutes ces plateformes sont bien évidemment sensationnelles, par contre, il ne faut pas oublier, 2 choses:

a) un contenu intéressant

b) un mise à jour régulière

Merci à Michelle Blanc d’en avoir parlé avant moi.

Dans 12 jours commencera à Montréal le Webcom 2009. Pas mal de conférences intéressantes et surtout de nombreuses sont gratuites. Ça vaut le coup quand on a pas le budget !

Enfin, nous pouvons conspirer ensembles pour un meilleur Montréal

Je couve depuis quelques jours un article sur La Vitrine pour faire suite à la conférence de Nadine Gelly à laquelle j’ai assisté vendredi dernier. Il y a beaucoup de chiffres intéressants mais je vous demande encore quelques jours pour rassembler mes idées.

Par contre, pour ceux qui ne vivent pas à Montréal, il y a actuellement une crise d’identité dans cette ville qui fut jusqu’à récemment  l’exemple de ville qui bouge et que Toronto reluquait avec envie. Je crois qu’il est difficile d’être toujours « high » et que nous sommes dans une roue qui est soit déjà vers en bas ou vers le bas. On sent un marasme généralisé, aucun nouveau projet porteur à l’horizon, un maire qui gère sans plus qui patauge dans les petits scandales de ses collaborateurs. Les Canadiens ne se sont même pas classés en quart de finale de la coupe Stanley. Et à Québec, avec son maire branché sur le 220 volts, nous met le nez dans notre caca depuis 2 ans avec ses McCartney, Cirque du Soleil et Le Moulin à Images. Est-ce le montréalais type qui ne souhaite que rentrer dans son condo de luxe et de prestige une fois la journée finie ou bedon le banlieusard qui fait une overdose de festivals et de branchitude ?

Mais peut-être sommes au bout du tunnel car un groupe de Montréalais comme je les aime (oui, y’en a encore) vient de lancer une initiative originale, La conspiration du bien ! De quoi, une conspiration ????? Et bien oui, une conspiration qui a comme but d’insuffler à la ville et au monde entier des bouffées d’énergies positives. Inspirer et conspirer. Twittez, bloguez, laissez un message sur la boite vocale mais, de grâce, conspirez pour le bien pour cette ville qui en a bien besoin.

Les secrets d’une campagne WEB 2.0 enfin révélés

Je ne ferait pas de plagiat de mon ami Laurent Maisonnave qui nous révèle enfin les secrets du WEB 2.0 ici

Samedi 28 février: comme j’ai confiance en ce que dit Laurent, je n’ai pas lu en détail sa liste au moment d’en parler. Il s’agit plutôt d’une anti-liste de ce qu’il ne faut pas faire ou ce que vous proposerait une agence de pub moyennant des émulants considérables pour des résultats nuls. A l’avenir je lirais ce que je met en ligne, désolé.

Une Bourse Rideau mémorable !

Je sais que le monde des arts de la scène en France n’est pas friand du type de rencontre professionnelle qu’est la Bourse Rideau, qui a lieu à Québec annuellement tous les mois de février. C’est ce qu’on appelle bouder son plaisir car c’est de plaisir qu’il est question ici. Quel bonheur de retrouver tout le petit monde du spectacle québécois, programmateurs, agents, artistes, tout le monde est là pour un 4 jours de rencontres dans un esprit festif sans équivalent. Le milieu québécois est très éparpillé en raison d’immensité du territoire, et une fois par année, au coeur de l’hiver,  se déroule un événement des plus chaleureux. Tout cela c’est conclu par un gala habilement mené et une fiesta mémorable !

J’ai beaucoup fréquenté cette rencontre de 1989 à 1999 car je travaillais principalement sur le marché québécois. Depuis cette époque avec le Cirque Éloize, j’y suis allé rapidement de temps en temps car je me concentre maintenant sur l’Europe. Cette année, de la cadre de ma propre entreprise Dolce Vita Spectacles (désolé, pas de site web encore), j’y ai présenté la pièce de théâtre « En attendant le Songe » de la Compagnie Irina Brook que je représente au Canada. La troupe est venue à Québec mercredi dernier présenter le spectacle et, rarement ais-je une salle pleine de programmateurs rire à gorge déployée et faire une ovation et 2 rappels. Suite à ce succès, le Songe sera présenté en octobre 2010 dans une quinzaine de villes québécoise.

Pour en revenir à la Bourse RIDEAU, un événement français du même type commence à se démarquer à Nantes depuis 3 ans. Le BIS n »est pas encore au point (du moins le dernier que j’ai vu en 2008) mais est définitivement sur le bon chemin. Nicolas Marc,  l’organisateur du BIS était présent à Québec. J’espère qu’il aura des fiesta aussi animées qu’à Québec !

Tout ce qu’il faut savoir sur le « tribe management »

Seth Godin dont, je vous parle assez souvent, a mis en ligne un document assez impressionnant, Tribes Q & A sur ce que j’appelle le « Tribe Management ». C’est inspiré de son nouveau livre « Tribes, we need you to lead us ».

Je n’ai pas encore eu le temps de passer à travers mais je sens que ça va être très inspirant.

Bonne lecture.

Le CINARS est dans deux semaines et j’y serais !

CINARS est un organisme qui organise tout les deux ans une rencontre entre acheteurs de spectacles internationaux et compagnies artistiques. C’est une plateforme exceptionnelle pour ce faire connaître, pour monter un réseau de contacts internationaux de programmateurs de salles et de festivals. Dans ce type de rencontres, j’ai toujours réussi à rencontrer des gens qui sont plus difficile à rejoindre en temps normal.

J’ai fait mon premier CINARS il y a maintenant 20 ans (ça nous rajeunit pas) comme bénévole à l’accueil. Comme je commençais dans le domaine, je n’aurais pas pu avoir meilleure entrée en la matière. J’ai sympathisé avec un tourneur pour qui j’ai ensuite travaillé pendant 5 ans ! Si vous avez du temps, CINARS a encore besoin de bénévoles.

De nombreux collègues français hésitent devant ce type de salon, qu’ils soient programmateurs ou bien compagnies. Pour la rencontre APAP à New York, je les comprends car il s’agit vraiment d’une foire commerciale à la limite de l’inhumain mais pas CINARS. C’est un lieu de rencontre à dimension humaine avec des formations très pertinentes.

Je serais donc au kiosque du Cirque Éloize et j’organise aussi une visite pour les programmateurs de l’atelier de Nathalie Claude et son « Salon automate ».

Au plaisir de vous y rencontrer si vous passez par là.

Un guide pratique sur le développement de public

L’organisme québécois du regroupement des salles de spectacles du Québec, RIDEAU, a récement crée un centre de ressources en-ligne: le Maître diffuseur.

C’est un projet pan-canadien qui offre des formation de professionnalisation du métier de diffuseur (programmateur pour la France) ainsi que des recherches et documents sur la mise en marché du spectacle.

Je me suis attardé hier soir, avant les élections US il va sans dire, sur un guide pratique de développement de public qui est réellement très bien fait. Il pourrait élaborer un peu plus sur l’utilisation du web, mais dans l’ensemble il regroupe les études, les pratiques exemplaires et un cahier d’exercices pratiques.

Voici quelques faits que j’ai relevé:

– Très peu de changement dans le taux d’assistance au théâtre et musiques populaires de 1992 à 2005 – Plafonnement de l’auditoire.

– L’âge moyen des amateurs de théâtre est passé de 39 à 45 ans. L’âge moyen des amateurs de musique rock est passé de 27 à 35 ans !

– L’accent doit être mis sur la communauté plutôt que le produit.

– Le vrai bassin de spectateurs par type de spectacle représente moins de 15% d’une population. (Segmentation, segmentation…que je vous dis tout le temps !)

– Les atouts d’un programmateur: Interaction, communauté, créativité, passion et plaisir.

Vraiment, bravo à l’équipe de 50 Carleton qui a rédigé ce guide. Je suis convaincu qu’il aidera beaucoup de professionnels du spectacle.

Fuel4arts.com est fermé

En allant faire mon tour sur le site australien http://www.fuel4arts.com hier soir, j’ai découvert qu’il était malheureusement fermé. C’est d’autant plus regrettable car ce site était une ressource inépuisable d’information sur le marketing des arts de la scène, autant du côté artiste que du côté diffusion. Il semble que le gouvernement australien ai regroupé le tout dans un autre site: http://www.australiacouncil.gov.au/research/market_development

Le nouveau site semble bien documenté mais pas aussi bien que le précédent sur lequel on trouvait des transcriptions de conférences et des études de cas très intéressantes.

J’espère qu’un site francophone de ce type va naître un jour et je pense que cela viendra du côté québécois car nos amis français sont plutôt allergiques au terme « marketing » dans le contexte des arts de la scène.