Avec le web le monde change, on en parle partout. Dans cet excellent article de Jacques Strélisky dans le Devoir d’hier, il résume très bien cette évolution dans nos habitudes. Musique téléchargée, médias papiers qui disparaissent. C’est peut-être tant mieux pour nos forêts mais moi, j’ai besoin d’étaler mon Devoir tout les matins sur la table à côté de mon thé. J’ai besoin d’éplucher les nouvelles, les débats de fond et les discussions.
J’ai besoin de retrouver facilement un disque dans ma discothèque. Je ne veux pas de musique en mp3 sur un Ipod jouée sur mon super système de son. Je veux la belle pochette, les textes, les crédits, les remerciements et tout le bataclan.
Je suis surement un dinosaure et ce jour là où tout ce papier sera numérisé et que les magasins de disques auront disparus, j’espère que les boutiques de disques usagés existerons encore pour que je survive d’ici ma mort et je relirais mes collections de Devoir jaunies (merde, je les ai balancés au recyclage…).
Le Devoir vient de lancer un blog sur les cultures en mutations, ça augure bien !