Un « test drive » du spectacle !

Je me suis trouvé un nouveau ‘marketing guru’, l’anglais Andrew MacIntyre de Lateral Thinkers, une agence londonienne spécialisée dans le marketing des arts de la scène. Dans une conférence qu’il a donné en Australie l’an dernier, il pointe du doigt sur le fait que les théâtres et les organisations, orientent trop leur tir de communication vers les spectateurs qu’ils ont déjà plutôt que d’aller en chercher de nouveaux. Selon lui, un investissement peu coûteux et très efficace est d’inviter les spectacteurs potentiels à faire un essai-test du style ‘test drive’ d’une auto. Beaucoup de gens pensent fréquenter les arts de la scène mais pour de multiples raisons, principalement due à une inquiétude qu’ils vont peut-être s’ennuyer. La solution selon McIntyre est des les inviter pour un essai gratuit d’une soirée, pour la même raison que l’on essaie une voiture ou des chaussures avant de les acheter. Lors de ce type d’activité, 90% des gens ont accepté l’invitation et sont revenus. Le Royal Liverpool Philarmonic Orchestra a augmenté de 44% ses abonnements de saison. Les clés du succès sont:

 1)Les inviter à un spectacle accessible et non une oeuvre difficile. Faire un choix de 2 spectacles idéalement. Les contacter 3 à 5 semaines avant l’événement. Mettre une date limite à l’offre. Faire un bon suivi par courriel et téléphone.

b) Fournir tout ce qu’il faut pour que l’information soit facile. Emplacement, stationnement, ou manger, pourquoi il faut éteindre son téléphone avant etc…

c) Leur donner les meilleures places, pas au dernier balcon

c) Faire un sondage après à la sortie pour savoir ce qui leur a plu et  pas plu

d) Et très important, faire un suivi et leur offrir un réduction sur l’abonnement pour la 1iere année 

Voici quelques petits trucs:

Be time-savvy: drop non-responsive participants after two attempts to engage them, get test drivers to update their contact details before mailouts and use e-tools to increase efficiency.

• Be flexible: it’s important to reduce barriers (e.g. no booking fees, a choice of shows and dates).

• Market your scheme to sectors that you don’t already market to because you are much more likely to reach non-attenders.

• Don’t overload people with information: keep it simple, succinct and user-friendly.

• Don’t give away seats you can sell.

• Get buy-in from the whole organisation by talking to them about Test Drive the Arts, asking them for their support and knowledge, and sharing your findings with them.

• Be patient: make a long-term commitment to using the scheme in your marketing mix and don’t expect to see immediate returns. It could take between three to five years before you get the results you’re really looking for.

• Use phone calls as a way to communicate: it provides a personal touch and helps you learn more about your Test Drive audience.

• Factor Test Drive the Arts into the year’s artistic programme so you can offer test drivers appropriate and appealing events at each stage.

• Build a steady, modest scheme that’s manageable. But keep doing it, and keep refining and looking at ways to improve it.

• Remember that the bigger your initial group, the better the overall results. It’s like sifting sand for a few nuggets of gold. Once fixed costs are taken into .

Les stratégies de développement de public sont nombreuse mais celle-çi, j’admet qu’elle est très créative et surtout pro-active. Elle demande un investissement en temps et un peu d’argent mais ça rapporte. Il faut arrêter de se fier au techniques de mise en marché traditionnelles pour augmenter sa clientèle. Les pubs dans les journaux, la tournée de promotion habituelle, l’envoi de programme par la poste ne rejoignent que ceux qui sont captifs et ne convainc pas de nouveaux spectateurs. Pensez à tout l’argent qui est perdu à cause de sièges vides. 

 

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