Les 100 ans du Devoir

Il y a exactement 100 ans aujourd’hui, le 10 janvier, ce vendait les premières copies à 1 cents d’un journal qui a marqué et marque encore la vie québécoise

Il est difficile de ne pas être admiratif devant la ténacité et l’excellence du journal montréalais Le Devoir. Contre vents et marées, déficits, tentatives de corruption, grèves et virage numérique, cette institution reste toujours un phare solide dans un monde où le débat et les idées sont de  moins en moins présentes. Son fondateur, Henri Bourassa signait dans la première édition un billet toujours autant d’actualité: Comme les principes et les idées s’incarnent dans les hommes et se manifestent dans les faits, nous prendrons les hommes et les faits corps à corps et nous les jugerons à la lumière de nos principes. Le Devoir appuiera les honnêtes gens et dénoncera les coquins !

Alors que tout les médias imprimés vacillent et menacent de fermer quand ils ne ferment pas, Le Devoir augmente lui son lectorat (3% la fin de semaine et 1% la semaine). La solidité de ce quotidien est définitivement une recette à ne pas ignorer:

– Pas de compromis sur la qualité et la diversité de l’information (le meilleur rapport qualité/quantité/nombre de pages au monde !)

– L’habitude de vivre avec les déficit 🙂

– Un sentiment d’appartenance très marqué de son lectorat (groupe Facebook Je lis le Devoir – 6467 membres)

– L’association Les amis du Devoir, groupe formé de lecteurs et sympathisants en 1914 pour sauver Le Devoir de la faillite et toujours très actifs.

– Un créneau jamais démenti depuis les débuts:  les idées.

Bref, Le Devoir, c’est une tribu d’artisans et de lecteurs aussi passionnés de l’information juste et l’avancement de notre société.

Longue vie au Devoir !

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