Francois Colbert, Professeur titulaire à la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de HEC-Montréal, amène dans une lettre au Devoir ce matin une perspective intéressante au débat sur les coupures. La question qu’il pose est: est-ce que les gouvernements dépensent trop ou pas assez pour la culture. Les chiffres font tourner la tête car il en arrive à un total approximatif de 10 milliard sur les trois paliers de gouvernement (fédéral, provincial et municipal), ce qui n’est pas peu dire. Par contre, ce chiffre inclut les bibliothèques, les télévisions publiques etc…
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–> <!– –>Bien sûr qu’en abolissant les programmes PromArt et Routes commerciales, on fragilise les compagnies de tournée. Mais est-il normal que des compagnies qui représentent le Canada à l’étranger doivent, pour boucler leur budget, compter sur un ministère (Affaires étrangères) dont le mandat n’est pas de soutenir les arts? Le Conseil des Arts du Canada (CAC) ne devrait-il pas disposer des ressources suffisantes pour financer ce pour quoi il est le plus apte à faire le travail?
Oui, ces argents peuvent être mieux répartis, des ministères ont-ils a financer des activités culturelles comme le ministère des affaires étrangères ? Je suis complètement d’accord avec lui que l’on ne fait pas de coupes sauvages à 6 mois d’avis. On consulte, on cherche des solutions et on donne le temps aux bénéficiaires de se retourner.